Don d’organes, tous concernés !
Pour certaines personnes atteintes de mucoviscidose, quand l’insuffisance respiratoire menace de leur être fatale, la transplantation pulmonaire est la seule chance de prolonger la vie.
Grégory n’a pas eu la chance de recevoir les poumons qu’il attendait. Le nombre de candidats à la greffe est toujours plus important que le nombre de greffons. C’est pourquoi l’Association Grégory Lemarchal a fait de la sensibilisation au don d’organes dans son ensemble, l‘une de ses principales missions.
Ce que dit la loi
La loi française est très claire : nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf opposition de notre part. C’est le principe du consentement présumé qui repose sur les valeurs de la Solidarité.
- Le droit d’opposition : nous sommes tous donneurs d’organes par défaut, c’est-à-dire si nous n’avons pas exprimé de notre vivant notre refus de donner, soit par le biais du registre national des refus, soit en le communiquant à nos proches.
 - La gratuité : le don d’organes est un acte de solidarité complètement gratuit, et il ne peut y avoir aucune contrepartie financière à ce don.
 - L’anonymat : le nom du donneur ne peut être donné au receveur, et inversement, le nom du receveur ne pourra être communiqué aux proches du donneur. Cependant, la famille du donneur peut être informée des organes et des tissus prélevés, ainsi que du résultat des greffes, si elle le souhaite. Le receveur de la greffe peut également rédiger un courrier à la famille du receveur, en passant par l’intermédiaire de l’agence de la biomédecine.
 
Comment s’opposer aux don d’organes ?
Il existe 3 méthodes pour s’opposer au prélèvement de ses organes :
1 – L’inscription sur le registre des refus (www.registrenationaldesrefus.fr). C’est la méthode la plus sûre pour faire respecter votre opposition et elle permettra de protéger vos proches.
2 — Donner à un proche un écrit, daté et signé, faisant part de votre refus. Ce proche devra le remettre à l’équipe de coordination de prélèvement d’organes.
3 — À défaut, un proche peut faire valoir le refus que vous auriez manifesté de votre vivant mais dans ce cas, il doit préciser par écrit et signer les circonstances précises de ce refus.
 
De plus, le refus peut désormais être partiel, et ne concerner que certains organes ou tissus. Et bien sûr, il est possible de revenir sur sa décision à tout moment.
Attention : il n’existe pas en France de registre du oui.
Ce que l’on peut greffer
Un organe est une partie du corps qui remplit une ou plusieurs fonctions bien déterminées. Il est généralement constitué de plusieurs tissus, organisés selon une structure complexe.
Chaque organe est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme. Les principaux organes sont le coeur, les reins, les poumons, le foie, le pancréas, les intestins.
Le rein est l’organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le coeur, les poumons, le pancréas et des parties de l’intestin.
Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments. A cet égard, les yeux ne sont jamais prélevés en vue de greffer un malade, seule la partie transparente à la surface de l’œil, la cornée, est prélevée. 96% des prélèvements de tissus concernent les cornées.
Source : dondorganes.fr
Pourquoi agir ?
- Parce que la demande de greffons dépasse l’offre.
 - Parce qu’un don d’organes est un acte de solidarité, gratuit et désintéressé.
 - Parce que, sans que l’on l’exprime, les proches peuvent se retrouver face à la difficile mission de témoigner de notre volonté.
 - Parce qu’une vie peut être sauvée ou transformée par ce geste ultime.
 
